(Crédit photo : AFP)
L’expert en logement des Nations Unies, Balakrishnan Rajagopal, a déclaré que la reconstruction de la bande de Ghaza, dévastée par un génocide sioniste depuis plus d’un an, pourrait prendre jusqu’à 80 ans en raison des destructions sans précédent.
Interrogé vendredi sur le calendrier de reconstruction de Ghaza, Rajagopal, enquêteur indépendant de l’ONU chargé de surveiller le droit à un logement convenable, a souligné que si l’occupation sioniste poursuit son agression sur l’enclave, « la reconstruction pourrait s’étaler sur 80 ans ».
L’expert onusien a mis l’accent sur l’importance de « d’abord déblayer les débris, obtenir des financements et, surtout, que la reconstruction ne peut commencer tant que l’agression ne cesse pas ».
Rajagopal a souligné que « Ghaza a connu une vague de destruction sans précédent depuis le 7 octobre 2023, et la situation s’est considérablement aggravée, notamment dans le nord, où les destructions frôlent les 100 % ».
Selon un rapport récent du Programme des Nations Unies pour le développement, plus de 39 millions de tonnes de débris étaient présents à Ghaza en mai. Ces décombres sont composés de munitions non explosées, de déchets toxiques, d’amiante provenant de bâtiments effondrés et d’autres matériaux dangereux.
Rajagopal a également averti que « la contamination des eaux souterraines et des sols avait atteint un niveau catastrophique, soulevant des inquiétudes quant à la capacité à résoudre ces problèmes à temps ».
Il a tenu l’entité sioniste pour responsable des restrictions imposées sur les matériaux et équipements de construction, soulignant qu’après la guerre de 2014 à Ghaza, « moins d’un millier de logements étaient construits chaque année ».